Quelques exemples
Vous êtes au centre d’achat avec votre fille qui vous demande de lui acheter un joli bracelet. Spontanément, vous pourriez avoir tendance à lui répondre : « Ben non, ma cocotte, ce n’est pas ta fête. » Ou encore : « Ben non! Franchement, est-ce que j’ai de l’argent qui me sort par les oreilles? ! »… Votre adolescent vous demande d’organiser une fête de dernière minute avec ses amis en fin de semaine. Vous pourriez répondre : « Ah non! Je n’ai pas le temps d’organiser tout ça, et en plus, avec tout le ménage qu’il faut faire? Non, oublie ça! » Si vous vous reconnaissez, je vous propose d’essayer autre chose. Par exemple, avec votre fille au centre d’achat : « Wow! C’est vrai qu’il est magnifique ce bracelet! Je comprends que tu aimerais l’avoir. Une fois à la maison, qu’en dis-tu si on l’ajoute à ta liste de cadeaux de Noël? » Ou encore : « Nous pourrions discuter de quelle manière, il serait possible pour toi d’économiser de l’argent afin que tu puisses te l’acheter? » Avec votre ado, vous pourriez répondre : « Tu aimerais organiser une fête avec tes amis? Comment comptes-tu faire ça? As-tu des idées? » Vous pourriez l’amener à réaliser qu’une fête implique un minimum d’organisation et, surtout, une bonne séance de ménage avant… et après. Peut-être décidera-t-il de laisser tomber, ou encore, il pourrait vous surprendre en organisant le tout de A à Z! Le but est de reconnaître le désir de votre enfant. Reconnaître ne veut pas dire acquiescer à sa demande. Vous lui dites simplement que vous reconnaissez sa demande. Vous comprenez qu’il puisse avoir des désirs et vous l’amenez à réfléchir afin qu’il puisse comprendre les différents enjeux. Il est d’ailleurs important de cultiver les désirs. Parfois, nous disons « non » simplement par automatisme. Il suffit de voir à quel moment nous pouvons dire « oui » ou, du moins, diminuer les « non ». Ceci aura pour effet de créer une plus grande ouverture et ainsi améliorer la communication avec notre enfant.Membre du Réseau Nanny secours depuis 2011.