Il y a les gens qui ont la bosse des chiffres, qui sont friands de la règle de trois et qui prennent secrètement plaisir à remplir leur déclaration de revenus… et il y a les autres : les gens normaux!
Blague à part, pour plusieurs d’entre nous, les finances personnelles demeurent un aspect du quotidien qu’on ne maîtrise pas tout à fait, voire carrément obscur. Et pourtant, quand
des sommes d’argent importantes sont à notre portée, on a tout à gagner à s’y intéresser.À ce chapitre, le régime enregistré d’épargne-études (REEE) gagne en popularité. Pour inciter les parents à économiser en vue des études postsecondaires, les gouvernements ont instauré de
généreuses subventions. Pouvant paraître complexes au premier abord, elles sont pourtant un excellent moyen de faire croître les dollars qu’on met de côté pour les études de nos tout-petits.Faisons donc un petit tour d’horizon des
différentes subventions gouvernementales disponibles. Promis, on garde ça simple!
Principes de base
Les subventions gouvernementales sont déposées à même le REEE et fructifient au fil des ans,
à l’abri de l’impôt. Votre jeune pourra les récupérer au moment de faire ses études. À ce moment-là, les subventions (additionnées de leurs revenus) et les revenus générés sur votre investissement lui seront remises, sous forme de paiements d’aide aux études (ce qu’on appelle les PAE).
La Subvention canadienne à l’épargne-études (SCEE)
La SCEE est la subvention offerte par le gouvernement du Canada. Elle est versée au REEE de tout enfant canadien après chaque cotisation qui y est faite.Et elle s’élève à combien, cette subvention? Peu importe votre revenu familial net rajusté, la SCEE de base
équivaut à 20 % de chaque dollar investi. Par « chaque dollar », on parle en fait des 2 500 $ en cotisations qui sont subventionnables chaque année. À moins que vous ayez des droits de subventions inutilisées des années passées, ce qui vous permet alors de cotiser davantage pour les récupérer.
Une subvention supplémentaire est octroyée aux familles à faible et à moyen revenu, à raison de 20 % ou de 10 % sur les premiers 500 $ investis chaque année.On a sorti la calculette, juste pour votre bénéfice : c’est 7 200 $ au total, et au maximum, que chaque enfant peut aller chercher en SCEE.
L’incitatif québécois à l’épargne-études (IQEE)
Sa petite sœur, l’IQEE est la subvention accordée par le gouvernement du Québec. Même principe que pour sa frangine canadienne, mais des montants différents.
C’est donc 10 % que vont chercher toutes les familles québécoises sur leurs cotisations à un REEE (jusqu’à 2 500 $ par année). Et l’IQEE supplémentaire, qui varie entre 5 % et 10 %, est octroyée selon le revenu familial selon la même mécanique (donc sur les premiers 500 $).
Ici, c’est 3 600 $ à la portée de votre jeune.
Le Bon d’études canadien (BEC)
Destiné aux familles moins nanties ou nombreuses,
le Bon d’études canadien permet à un enfant d’obtenir jusqu’à 2 000 $ dans son REEE. Ce qui est merveilleux avec cet incitatif à l’épargne-études, c’est que les montants sont versés au REEE à compter de son ouverture, mais que les parents n’ont pas nécessairement à y cotiser de leurs propres poches. Certains fournisseurs de REEE offrent aux familles admissibles
l’ouverture d’un REEE sans frais de souscription afin qu’elles puissent profiter de ces sommes sans obligation d’y cotiser.
Que vous trouviez ça ennuyant ou pas, tous s’entendent pour dire que les subventions à l’épargne-études, c’est payant! Et ce l’est d’autant plus pour les familles dont le revenu est plus modeste, car elles permettent à tous de faire croître les sommes épargnées pour les études, que l’investissement de départ s’élève à quelques dollars... ou à quelques milliers de dollars. Bref, tout le monde y gagne!
Né après le 31 décembre 2003.Certaines conditions s’appliquent. Consulter notre prospectus à Kaleido.Pour plus de détails sur les subventions, visitez le canada.ca/epargne-etudes