Serrement de cœur… Nous souhaitons tous que nos enfants soient complices et que l’harmonie règne dans notre maison. Que faire alors pour favoriser ce lien si particulier qui se tisse entre frères et sœurs ?
La première rencontre
N’espérez pas le coup de foudre ! Ça serait rassurant j’en conviens ! Mais chez les tout-petits, le bébé suscite tout au plus un peu de curiosité. La personne qu’il veut voir après la naissance, c’est maman !!! Sauf que généralement, lorsqu’il veut sauter dans les bras de celle-ci, il entend : « Fais attention, ta petite sœur est là ! Viens voir comme elle est mignonne ! ». Mais lui, il s’en balance ! Il veut le gros câlin de maman ! Pensez donc à mettre le bébé ailleurs que dans les bras de maman, favorisez d’abord les câlins, et ENSUITE, invitez-le à rencontrer bébé.
Le syndrome de la mini-maman
C’est telllllement mignon, une petite sœur qui s’occupe du bébé comme une maman ! Et en plus, c’est pratique ! Mais attention : l’enfant doit rester un enfant et ne pas se valoriser en prenant le rôle de parent. Le faire participer c’est bien, mais surveillez l’excès : à long terme, les relations pourraient devenir problématiques. Encouragez l’enfant à avoir ses propres intérêts et ne lui confiez pas des responsabilités qui dépassent son âge.
Faites le ménage dans vos émotions reliées à votre fratrie
Beaucoup de parents augmentent sans le savoir la rivalité entre leurs enfants à cause d’interventions teintées de leur propre vécu. Un exemple : « Ma sœur me harcelait et mes parents ne faisaient rien, alors moi, pas question que je tolère ça ! ». S’en suit une chasse aux injustices. L’enfant « victime » n’apprend pas à s’affirmer, pleurnichant à la moindre « agression » gagnant ainsi attention et protection, et l’enfant qui provoque cherche de plus en plus l’attention négative. Une spirale sans fin quoi ! Cette vidéo de Nancy Doyon vous aidera à bien saisir le principe des chips molles dont il est question ici:
Fouillez sur le net !
Vous y trouverez une foule d’astuces pour occuper vos petits pendant que vous prenez soin de bébé. Mon fils était fasciné par les petits bouts de ruban adhésif que je lui donnais !
Laissez-leur du temps !
La complicité se crée au fil du temps, et l’indifférence ou la jalousie sont normales : partager son parent n’est jamais une partie de plaisir. Mais apprendre à patienter et attendre son tour, est une habileté sociale qui l’aidera toute sa vie!
« Trop vouloir » est un piège !
Les sentiments sont comme une poignée de sable : plus vous serrez le poing, plus le sable s’écoule… plus il y aura de pression pour que la relation soit complice, moins elle le sera !
Je vous souhaite une vie de famille remplie de complicité… et d’une bonne chicane de temps en temps !