Les évaluations à l’école sont monnaie courante. Habituellement, chaque élève devrait donner son maximum et viser la note qu’il croit être capable d’atteindre. Mais, en réalité, quelle importance accorde-t-on aux résultats scolaires? Je vous partage une petite tranche de vie qui m’a amenée à réfléchir sur le sujet.
Depuis le début de janvier, les microbes hivernaux semblent s’être installés "à résidence" chez mes enfants. Ils ont les sinus bloqués, la gorge et les oreilles douloureuses, ils toussent... bref, ils ont un vrai « rhume d’homme » ! Au point que, ma grande en secondaire un et mon fils en quatrième année, ont manqué quelques journées d’école ce dernier mois. Pour ma part, je me suis résignée à passer plusieurs nuits à tenter de les soulager afin que nous puissions retourner rapidement dans les bras de Morphée... Avec plus ou moins de succès.
Janvier est également une période d’évaluation dans les écoles primaires et secondaires. Malheureusement pour mes enfants, les microbes se fichent complètement des conditions gagnantes pour réussir un examen : tant pis si cinq heures de sommeil n’est pas suffisant pour un jeune, et tant pis également si la migraine ou leurs oreilles douloureuses les empêchent de bien se concentrer. Les microbes n’ont aucune empathie.
Mes enfants n’ont généralement aucune difficulté académique et réussissent bien à l’école. Récemment, j’ai reçu de l’école un avis m’informant qu’il était important que les élèves soient présents durant les examens. En cas d’absence, un appel ne suffit pas : il faut avoir un billet médical. Je comprends les raisons motivant cette décision. Mais vous comprendrez que je n’ai pas fait les files d’attente à la clinique pour un rhume. Mes enfants se sont donc présentés pour leurs examens, et ce, malgré un état de santé loin d’être optimal. Je leur ai souhaité malgré tout une bonne journée en espérant qu’ils retiennent la phrase que je leur soufflais à l’oreille : « Fais de ton mieux. C’est tout ce que tu peux faire. »
Mes enfants se mettent la barre haute. Chacun avait un examen d’écriture en français. Ma grande avait obtenu une excellente note lors de la pratique et souhaitait le même résultat à l’examen qui compte au bulletin. Or, la veille, nous avions passé une bonne partie de la nuit debout, gracieuseté des microbes.
Les résultats sont rentrés : ma fille a passé, avec une note plus faible que ce qu’elle souhaitait, et mon fils a eu un échec. Cette situation a donné lieu à une belle discussion familiale sur le thème : Un examen, c’est une évaluation à un moment bien précis. Ça ne tient pas compte des facteurs externes aux études : la peine provoquée par une chicane le matin, l’angoisse d’échouer ou les microbes. Que mes enfants n’aient pas obtenus « d’excellents » résultats ne me dérange pas du tout considérant l’état de santé dans lequel ils se trouvaient au moment de l’évaluation. Une « moins bonne » note n’est pas toujours le résultat d’un manque d’études. Il y a tellement de paramètres qui peuvent influencer la performance de notre enfant. La « dérape », ce n’est pas important à partir du moment où on en comprend la raison. Ensuite, on tourne la page et on continue.