C’est normal… c’est comme une locomotive qui est arrêtée à la gare. Lorsqu’elle doit repartir, avant qu’elle ne prenne son « erre d’aller », elle doit mobiliser beaucoup d’énergie pour mettre en action tous les wagons qui sont derrière elle. C’est la même chose pour l’humain. Il est donc normal que les premiers jours, suite aux congés et aux vacances, cela nous demande plus d’énergie pour se mettre en action.
Étant soi-même un peu démotivé dans ces contextes, il n’est pas toujours facile de seconder ses enfants à l’être! Voici donc quelques bonnes pratiques pour faciliter ce passage obligé. Ces suggestions sont tirées de deux approches que j’utilise dans ma pratique de coaching familial : la programmation neurolinguistique (PNL) et la motivation autodéterminée . Selon cette dernière discipline, il existe trois piliers pour aider votre enfant à trouver une motivation par lui-même à se mettre en action : Le lien affectif, l’autonomie et la compétence.
Tel que mentionné par le psychologue Dr. Jean-Michel Pelletier, il existe une importance capitale entre la qualité du lien affectif et le degré de motivation que l’on peut insuffler à notre enfant. « Le fait de se sentir respecté, écouté et soutenu aura un effet positif sur l’ouverture d’esprit face aux défis présents et futurs. »
Synchronisez-vous à votre enfant :
Donnez-lui réconfort et affection :
Ces gestes simples, chaleureux et réconfortants aideront votre enfant à normaliser ce qu’il vit et renforceront graduellement son désir de se remettre en action.
Aucun humain sur cette terre n’aime se sentir obligé à exécuter une commande. Tous les gens aiment, y compris les enfants, le sentiment de liberté et de se sentir capables de faire les choses par et pour eux-mêmes.
Il est de loin beaucoup plus facile d’avoir spontanément envie de se mettre en action si on sait qu’on a les aptitudes et les ressources pour faire la tâche requise. C’est pourquoi, il est important de renforcer graduellement le sentiment de compétence de nos enfants, si on veut qu’ils soient motivés par eux-mêmes dans le futur :
« Qu’est-ce que tu te dis pour arriver à être bon? » (Je suis capable, c’est facile.)
« Comment tu te sens quand tu es habile à faire quelque chose? »
« Qu’est-ce que tu vas faire en premier? Puis en deuxième? »
Bien sûr, rien n’est magique ! Même avec ces astuces, on ne peut pas garantir que la motivation reviendra instantanément. Il y aura encore des moments de découragement et de longs soupirs… et c’est normal ! La vie est parsemée de hauts et de bas. C’est en prêchant par l’exemple et en enseignant à vos enfants à gérer ces moments de transition, qu’ils sauront développer de bonnes stratégies pour cultiver la motivation par et pour eux-mêmes.
Alors, quand le train aura de la difficulté à « quitter la gare », utilisez quelques-unes de ces bonnes pratiques. Vous constaterez, autant pour vous que pour vos enfants, de petits changements qui allègeront le processus et qui feront en sorte que la routine rembarquera plus facilement sur les rails.
Sur ce, bonne route !
Psychosociologue et coach familial. Membre du Réseau Nanny secours 2018-2019. BESOIN D'UNE CONSULTATION?
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